mardi 31 mars 2009

Affaire Galloway Suite

George Galloway, à son arrivée dans la bande de Gaza, le 9 mars.

Photo: AFP/Mohammed Abed

George Galloway, à son arrivée dans la bande de Gaza, le 9 mars.

Des avocats mandatés par le député britannique George Galloway se présentent en Cour fédérale à Toronto dimanche. Ils tentent d'obtenir une injonction contre l'interdiction d'entrer au pays émise contre M. Galloway par le ministre de l'Immigration du Canada.

George Galloway était attendu au Canada cette semaine pour y livrer des conférences dans quatre villes du pays. Sa tournée devait commencer lundi, à Toronto. Ses avocats veulent qu'il soit admis au Canada jusqu'à ce que son cas fasse l'objet d'une révision judiciaire.

Le gouvernement conservateur accuse M. Galloway de s'adonner au terrorisme et de faire partie d'un groupe engagé dans des activités terroristes. Ces accusations reposeraient, selon toute vraisemblance, sur le fait qu'il a livré de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, après l'offensive militaire israélienne Plomb durci, et offert un montant de 45 000 dollars au Hamas, qui détient le contrôle sur cette portion des territoires palestiniens.

Le Canada fait partie des pays qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste. M. Galloway a été élu comme député à cinq reprises au Royaume-Uni.

Les organisateurs de sa tournée canadienne promettent qu'elle aura lieu, d'une façon ou d'une autre. Ils prévoient d'aller à sa rencontre, lundi, à la frontière et seront sinon, dimanche, devant la Cour pour manifester en faveur de la liberté d'expression.

« Même s'il ne parvient pas à se présenter à Toronto, Mississauga, Ottawa et Montréal les jours où il devait faire un discours, il s'adressera tout de même à une audience et les gens pourront lui poser des questions » a affirmé James Clark, qui précise attendre, avant tout, la décision de la Cour fédérale.

Le ministre Kenney a pour sa part fait savoir la semaine dernière qu'il n'entend pas user de ses prérogatives ministérielles pour renverser l'interdiction d'entrer au pays et se défend par ailleurs d'être intervenu auprès de l'Agence des services frontaliers pour empêcher la venue de M. Galloway.

M. Galloway est député britannique depuis 1987. Après avoir été expulsé du Parti travailliste par Tony Blair, il a été réélu en 2005 sous la bannière du parti de gauche RESPECT (Respect, Equality, Socialism, Peace, Environnementalism, Community and Trade Unionism), dont il est le seul représentant au Parlement. Il est issu d'une circonscription où habitent de nombreux musulmans.

Extrait de Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

samedi 28 mars 2009

Sarkozy en Afrique : immigration subie des matières 1ères au menu des discussions...

Comme Total au Gabon et en Angola, Areva est au Niger, un Etat dans l’Etat. Quarante ans de présence contestable dans ce pays très pauvre d’Afrique de l’Ouest... Une entreprise de la Françafrique de Foccart aujourd’hui aux cimes du CAC 40, des enjeux économiques, politiques, et une question forcément délicate pour Nicolas Sarkozy, en visite au Niger ce vendredi, accompagné d’Anne Lauvergeon, PDG d’Areva, venue défendre les pratiques malhonnêtes de son entreprise. Au menu des discussions, «le jackpot», comme le disent les ingénieurs d’Areva : l’exploitation du gisement d’Imouraren, qui recèle la moitié des réserves du pays, et dont la production est estimée à 5000 tonnes/an pendant environ 35 ans. Un accord historique et lésionnaire pour son exploitation a été signé le 5 janvier 2009, à Niamey. Le gisement d’Imouraren s’ajoute à celui à ciel ouvert d'Arlit et à la mine souterraine d'Akokan. Le «jackpot» d’Areva est le cauchemar des ONG. Des organisations nigériennes ont rappelé ce jeudi le groupe français à ses obligations: «Des dispositions ne sont toujours pas prises par rapport à la préservation de l'environnement, ce qui nuit gravement à la santé des populations et des travailleurs des mines. Les populations des zones minières sont préoccupées par le phénomène de radiation et de la pollution des nappes d'eau». Le pillage de l’Afrique continue avec la complicité de dictateurs corrompus. L’immigration subie des matières qui n’est pas au programme du Ministère de l’identité nationale est en train d’achever nombre de pays africains.

Nous condamnons fermement l’hypocrisie de ce gouvernement qui se dit défenseur des droits de l’homme mais qui parallèlement soutien les dictatures de Denis Sassou-Nguesso, Idriss Déby Itno, Omar Bongo et d’autres encore que nous ne citerons pas. A l’occasion des élections européennes nous appelons tous les humanistes soucieux du bien être de l’Afrique à s’exprimer par la voix des urnes contre la politique francafricaine de Nicolas Sarkozy.

Source France Multiculturelle

mercredi 25 mars 2009

Décision absurde du Canada d'interdire l'entrée au député britannique George Galloway

George Galloway, célèbre député pacifiste britannique s'est promis d'utiliser tous les voie de droit en son pouvoir pour contester la décision inacceptable du ministre canadien de l'Immigration de lui interdire l'entrée sur territoire canadien. Jason Kenney n'est rien d'autre que le ministre ultra conservateur et pro-israélien du gouvernement Harper. Ce dernier soutien activement la guerre en Irak et en Afghanistan, ce qui explique cette décision d’interdire l’entrée à Mr Galloway, fervent opposant au déploiement des troupes de l’OTAN en Afghanistan. George Galloway fera bien évidemment appel de cette décision, qui selon lui, est non seulement "irrationnelle et inexplicable" mais contribue à ternir durablement l’image du Canada. Nous pensons tout comme Mr Galloway que nous soutenons sans réserve que cette décision est très dommageable pour ce bastion des libertés qu'est le Canada. Elle ne va évidemment faire que renforcer le mouvement anti-guerre dans son sentiment que les guerres à l'étranger finiront par consumer les libertés qui font de nous ce que nous sommes.
Source France Multiculturelle
Extrait de : http://www.spiderednews.com/

La communauté Roms en Europe

Un Rom et son fils, découverts morts lundi matin après l'incendie de leur maison dans un village hongrois, ont été assassinés, a annoncé la police hongroise. Au mois de novembre 2008 déjà à Nagycsecs un crime raciste similaire avait coûté la vie à 2 roms morts dans leurs maisons incendiées avec des cocktails Molotov. Une récompense de quelque 43.000 dollars est offerte à toute personne qui donnera les renseignements qui permettront d'arrêter les criminels. L'autopsie a, en effet, révélé qu'ils avaient été abattus et qu'ils n'étaient pas morts dans l'incendie de leur maison dans un village situé à 30 km de Budapest. La mère et ses deux filles, âgées de trois et six ans, ont été sauvées des flammes par les pompiers et hospitalisées. La mère se trouve en état de choc et ses deux filles souffrent de graves brûlures. Dans un premier temps, la police avait imputé l'incendie de la maison à un court-circuit. Mais, la réaction des leaders de la communauté rom de Hongrie sembles les avoir contraint à enquêter de manière plus approfondie et à rechercher les assassins. La députée européenne hongroise de la minorité rom, Viktoria Mohacsi, a effet rapporté que des témoins avaient affirmé que l'homme, âgé de 27 ans, et son fils de 5 ans avaient été abattus alors qu'ils fuyaient la maison en flammes. Elle a épinglé la lenteur de la police hongroise qui, selon elle, n'a pas voulu reconnaître qu'il s'agissait de crimes racistes.
Source France Multiculturelle

lundi 23 mars 2009

Yazid Sabeg : désaveux du commissaire pompon à la diversité...

Nicolas Sarkozy s'était engagé à faire de la lutte contre les discriminations une priorité, et pour le prouver, il a crée le fameux commissairiat à la diversité et à l'égalité des chances qu’il a confié à Yazid Sabeg. Depuis des semaines, ce dernier attendait avec impatience un rendez-vous avec Nicolas Sarkozy pour ce vendredi 20 mars, c'est à dire la veille de la grande journée internationale de lutte contre les discriminations, date à laquelle il devait remettre son rapport au président. Or, il n'en sera rien car en milieu de semaine, l'Elysée a fait savoir a cet ardent défenseur des statistiques ethniques que Sarkozy ne le recevrait pas. Au final, ce n'est pas lui qui été reçu à l'Elyée, mais un fervent adversaire des statistiques ethniques, en la personne de Patrick Gaubert, député européen sorti du giron de Charles Pasqua et président de la Licra, à qui Nicolas Sarkozy avait offert en novembre dernier le Haut conseil à l'intégration (HCI). Il s’agit là purement et simplement d’un camouflet pour Sabeg, ce qu’il refuse toujours d’admettre. En effet, Patrick Gaubert, parie lui qu'il aura le fin mot de l'histoire, sûr de son influence, là où Sabeg serait très isolé, voir sous entière tutelle. En tout état de cause, chacun d’entre nous pourra constater qu’il n’y aucune trace de son commissariat sur le portail du Premier ministre, dont il dépend pourtant sur le papier, ni même le moindre site web pour détailler son action.

Yazid Sabeg n’est en définitive selon nous qu’une « marionnette- pompon » que le président exposera devant les caméras à la veille des élections européennes pour s’attirer le vote de nos concitoyens afro-européens. Nous condamnons fermement ces manœuvres de la droite dite « décomplexée » destinées à repousser à plus tard la question de l’égalité dans notre pays. Nous pensons que la lutte contre les discriminations, ne produira ses fruits que le jour ou l’Assemblée nationale sera le reflet de la diversité qui compose la société française. En d’autres termes, nous pensons que tant que le législateur sera exclusivement monocolore il n’y aura non seulement aucune avancée en la matière, mais cette situation risque à terme de causer la perte de notre cohésion sociale. La balle est donc exclusivement dans le camp des partis politiques, soient ils acceptent de voir cette réalité, soient ils ferment les yeux tout en continuant à bénéficier des avantages que leur octroi ce système ségrégationiste qui engendre aujourd'hui d'enormes injustices et causes de profondes souffrances à de nos concitoyens dans les DOM TOM et en métropole... Communiqué du collectif « France Multiculturelle »

mercredi 18 mars 2009

Le procès de Jean-Claude Lenoir de nouveau renvoyé

Le procès du vice-président d'une association d'aide aux réfugiés, Salam, Jean-Claude Lenoir, pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique devant le tribunal de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a été reporté ce mercredi au 23 juin. Ce procès est une nouvelle fois renvoyé, le juge a estimé que l'affaire était plus compliquée qu’elle paraissait et qu’elle doit dès lors être jugée en collégialité. M. Lenoir avait été interpellé début novembre à proximité de l'"Hoverport" à Calais, où des CRS traquaient des Afghans devant être expulsés. Eh oui, notre pays la soit disant patrie des droits de l’homme continue toujours d’expulser des réfugiés dans un pays ou elle fait actuellement la guerre. Après 24 heures de garde à vue, Mr Lenoir s’est vu reproché le fameux délit d’outrage et rébellion, une infraction qui ne connaît malheureusement pas la crise et qui au fil des années est devenue sous l’ère Sarkozy le moyen efficace pour nuire à toute personne qui résiste ou qui dénonce les pratiques indignes de notre république dont les valeurs sont sans cesse piétinées par cette droite dite «décomplexée». Nous appelons tous nos concitoyens à suivre de très près cette affaire et à soutenir la noble cause que défend sans relâche cette association. Tout comme Sylvie Copyans secrétaire adjointe de l’association Salam, nous estimons que ce report intervient à un moment où le problème des migrants à Calais est posé devant la France entière par le film "Welcome" du cinéaste Philippe Lioret.

Source France Multiculturelle

Toussaint Louverture

mercredi 11 mars 2009

Après les labels AOC pour le vin et le fromage, voici venu le "label Diversité"…

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a signé une circulaire envoyées aux préfets leur demandant de promouvoir le "label Diversité" auprès des employeurs publics et privés de leurs départements. Ce "label Diversité" dont la création a été annoncée par le président de la République le 17 décembre 2008 vise selon ses pères à "valoriser les meilleures pratiques des entreprises, administrations ou collectivités locales" pour promouvoir la diversité dans la gestion des ressources humaines. En clair, au lieu de faire appliquer la loi et notamment les article 225-2 et 432-7du code pénal, ainsi que l'article L.1132-1 du code du travail qui prohibent formellement les discriminations, le gouvernement préfère continuer comme avant, c'est-à-dire en accordant l’impunité ou en prononçant des peines symboliques à l’encontre de ces entreprises délinquantes qui part leurs actes anti-républicains nuisent gravement à la cohésion nationale. En France sous l’ère Sarkozy, comme d’habitude, il vous en coûtera plus cher et vous serez plus sévèrement sanctionné pour avoir brûlé un feu que pour avoir discriminé et humilié un de nos concitoyens à raison notamment de sa couleur de peau ou de son origine. Ce Label diversité n’est qu’une farce supplémentaire, tout comme ces « plans banlieue » qui au fond n’ont jamais cherché à casser ce système ségrégationniste qui s’est enraciné dans notre pays grâce à la généreuse contribution de nos élites politiques. S’il faut labelliser quelque chose en France, c’est bien par l’Assemblée Nationale qu’il faudra commencer. En effet, vous n’êtes pas sans savoir, à mesure des élections législatives, que notre législateur est encore et toujours monocolore. Ce communautarisme républicain nuit gravement à la cohésion du peuple français, et de ce fait doit cesser au plus vite.

En définitive, sachez que nous condamnons ferment l’inertie des pouvoirs publics dans la lutte contre les discriminations, et nous pensons que ce « Label diversité » n’est rien d’autre qu’un stratagème visant à avancer à plus tard la question de la justice et de l’égalité dans notre pays.Nous pensons qu’en la matière il est indispensable d’adopter des mesures véritablement cœrcitives comme le boycott par les consommateurs de ces entreprises qui discriminent. Par ailleurs, nous sommes profondément hostiles à toutes ces démarches marketing comme « la diversité cosmétique » ou encore la labellisation de politiques au détriment de l’application stricte et systématique de la loi. La loi existe, il suffit de l’appliquer comme nous le faisons dans tous les autres domaines. Il est inadmissible qu’il y ait dans notre pays des lois qui soient d’application stricte et d’autres laissées à la discrétion des individus…..
Source France Multiculturelle.

mardi 3 mars 2009

Le droit de vote des étrangers

Accorder le droit de vote aux élections locales aux résidents étrangers vivants dans notre pays depuis plus de 10 ans est aujourd’hui plus que jamais une nécessité absolue surtout depuis que le traité de Maastricht en 1992, complétée par le traité d’Amsterdam en 1997 a institué la citoyenneté européenne. En effet, depuis cette date tout ressortissant d’un état membre de l’Union fraîchement installé sur le sol français, bénéficie du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales,dans les mêmes conditions que les nationaux. En d’autres termes, aujourd’hui en France, un ressortissant autrichien installé dans notre pays depuis moins de 6 mois bénéficie plus de droits politiques qu’un résident étranger vivant sur le territoire de la république depuis plus de 30 ans, salarié, et éventuellement propriétaire de sa maison et même parent d’un ou plusieurs enfants français. Cette situation profondément injuste, discriminatoire et incompréhensible d’un point de vue démocratique constitue un affront, une insulte, voire même une forme de mépris à l’égard de tous les citoyens français dont l’un ou les parents ont souhaité conserver la nationalité de leur pays d’origine. Comme cela a été le cas au sujet des lois de décristallisation des pensions des anciens combattants africains et indochinois, beaucoup d’hommes politiques de gauche comme de droite refusent systématiquement de se mobiliser afin de réparer cette vieille injustice; comme si quelque part ils avaient intérêt au maintien de cette inégalité de traitement absurde.



Les sondages sont sans équivoque, les français souhaitent massivement qu’une loi en ce sens soit adoptée pourtant les partis politiques continuent de faire barrage à la volonté du peuple. Tout naturellement, nous nous interrogeons donc sur cet étrange consensus politique bien franco-français qui fait en sorte que notre pays, le traitement de cette question soit sans cesse repoussé à plus tard. Hormis le parti communiste, aucun parti n’aborde concrètement cette question centrale sauf à l’occasion de certaines grandes échéances électorales et uniquement pour s’attirer la sympathie de l’électorat des français de la diversité. Le droit de vote des étrangers n’est en définitive qu’une « thématique pompon » destinée à capter un instant l’attention de certains de nos concitoyens. Qu’est ce qui motive nos hommes politiques ? Sinon, la peur vraisemblablement de voir émerger demain dans notre pays une représentation politique issue de la diversité indépendante et émancipée faire sa place dans le paysage politique français. A l’ère de la diversité cosmétique symbolisée par Rama Yade et Rachida Dati, l’émancipation politique des français de la diversité, gène les grands partis et cela se voit et se ressent de plus à plus.


En effet, beaucoup d’élus, surtout dans les zones à forte population multiculturelle ont peur au sein même de leur circonscription d’avoir un jour à affronter un électorat élargi qui comprendrait non seulement des français issus de la diversité mais aussi leur parents. Ils ont une peur bleue de ne plus bénéficier un jour des privilèges d’antan liés aux inégalités dues aux imperfections de notre système démocratique. Alors, au sein même des partis politiques, tels que les éléphants au parti socialiste, ils s’efforcent de faire en sorte que les français de la diversité qui revendiquent l’égalité politique soient le plus longtemps possible tenus à l’écart du processus législatif et donc des bancs de l’Assemblée nationale.

Il est selon nous incontestable, que la lutte contre le racisme et les discriminations seraient beaucoup plus efficaces et fructueuse si le législateur de 2009 avait le visage la société française de 2009. La diversité est la grande perdante de toutes ces dernières élections depuis maintenant depuis plus 30 ans et les bénéficiaires de cette inégalité traitement sont les premiers à combattre avec vigueur cette idée d’octroyer le droit de vote aux étrangers aux élections locales. Il est grand temps d'en finir avec cette hypocrise!




Source "France multiculturelle".