vendredi 29 mai 2009

Gratuité des musées : SOS-Racisme dépose plainte pour discrimination

L'association SOS-Racisme a déposé plainte, lundi 25 mai, pour "discrimination" devant le tribunal de grande instance de Paris, contre dix-huit musées, dont le Louvre. Elle dénonce le nouveau dispositif de gratuité qui réserve, depuis le 4 avril, l'entrée libre des 18-25 ans aux seuls ressortissants de l'Union européenne. L'association a aussi déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre la décision du ministère de la culture qui établit ces mêmes règles pour les 50 musées nationaux et la centaine de monuments nationaux. Le 7 mai, à l'Assemblée nationale, la députée Verte Martine Billard s'était émue d'une mesure qui "exclut les jeunes étrangers non communautaires résidant régulièrement sur le territoire national, tandis que de simples touristes de passage, venant d'un des pays de l'Union européenne, peuvent en bénéficier.

Reconnaissant les "demandes répétées" exprimées par ces jeunes aux caisses des musées, la ministre de la culture, Christine Albanel, avait assuré vouloir remédier à cette anomalie. Dans un communiqué, diffusé mercredi 27 mai, elle se dit très surprise du recours déposé par SOS-Racisme et précise qu'elle a demandé que soit "étudiée la possibilité" d'étendre le dispositif aux jeunes étrangers "qui ne sont pas issus de l'Union européenne mais qui résident en France, comme par exemple les étudiants". La Cité nationale de l'histoire de l'immigration et le Musée du Quai Branly ont d'eux-mêmes écarté le critère de nationalité.

Source : Le Monde.

mercredi 27 mai 2009

Livia Jaroka, femme politique hongroise.

La communauté Rom subit des discriminations dans les pays de l’Est, même en Europe Occidentale, particulièrement en Italie. Voici une interview de la première députée européenne issue de la communauté rom, Livia Jaroka.

http://www.eudebate2009.eu/fre/article/29749/livia-jaroka-femme-rom-eurodepute.html

lundi 25 mai 2009

Pour faciliter le pillage de l'Afrique par Total, Fillon offre un soutien militaire...

Nigeria (ou Nigéria), situé dans le golfe de Guinée, est de loin le pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 140 millions d'habitants. Malgré une production de pétrole importante, le Nigéria demeure un pays relativement pauvre, en raison notamment d'une très forte corruption. La valeur de son PIB total le place à la troisième position en Afrique, derrière l'Afrique du Sud et l'Algérie. Malgré la tenue d'élections au suffrage universel, la démocratie n'est toujours pas établie, le dernier scrutin ayant donné lieu à des fraudes massives selon les observateurs internationaux. C’est par le sud du Nigeria, une région en proie aux violences mais également zone "stratégique" pour le groupe français Total, que François Fillon a achevé samedi sa tournée africaine entamée au Cameroun. Accompagné d'une escorte policière et militaire comptant plusieurs dizaines d'hommes lourdement armés, le Premier ministre a visité un chantier naval à Onné, porte maritime de la ville de Port Harcourt, dans le delta du Niger.

Cette région connaît un regain de violences depuis environ une semaine. Une offensive militaire lancée la semaine dernière contre les rebelles dans la région du Delta du Niger avait fait des centaines de morts, de blessés et de déplacements de populations. Le directeur général de Total Christophe de Margerie, qui accompagnait dans sa visite le dirigeant français a estimé le manque à gagner résultant des prises d'otages et sabotages à environ 500.000 barils par jour pour l'ensemble des pétroliers présents dans le delta.


La veille, le Premier ministre français avait proposé au président nigérian Umaru Yar'Adua d'"assister" l'armée nationale pour sécuriser la zone, en assurant "la formation d'unités" et en mettant "le cas échéant" des "moyens" à sa disposition pour contrer notamment le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend). Comme elle l’a fait avec le Niger pour sécuriser ses approvisionnements en Uranium, la France semble prête à soutenir la dictature nigériane au mépris des aspirations des peuples à une répartition équitable des revenus du pétrole.
Source France Multiculturelle

Le désastre humanitaire se poursuit au Sri Lanka dans l'indifférence générale

Après cette « victoire » présumée contre les Tigres tamouls, mouvement de libération nationale, l’accès aux camps de réfugiés où s’entassent plus de 265 000 civils déplacés est totalement interdit aux ONG et envoyés internationaux. Un fait inquiétant pour la communauté tamoule expatriée, qui craint que le massacre général des Tamouls se perpétue à huit-clos. « Tous les témoins, militants et sympathisants seront certainement victimes du même sort, » affirme un représentant des Tamouls en France. Alors que les Cinghalais célébraient, lundi, la « fin » du mouvement de résistance tamoule, l'armée empêchait toute entrée de travailleurs humanitaires sur le théâtre du conflit - à l'exception de la Croix-Rouge - et filtrait l'accès d'ONG aux gigantesques camps dressés dans le département septentrional de Vavuniya. Des dizaines de milliers d'hommes, femmes, enfants, vieillards tamouls -souvent blessés- ont pu fuir depuis des mois par vagues la zone de guerre, sous les attaques aériennes incessantes. Le Bureau de l'ONU pour la coordination de l'aide humanitaire a dénoncé à Genève «de nouvelles restrictions d'accès» à ces camps de déplacés. L'énorme camp de Manik Farm, qui s'étend sur 400 hectares, est entouré de clôtures en fil de fer barbelé et chaque entrée est gardée par des sentinelles lourdement armées empêchant les 150 000 civils de circuler, sauf pour des soins dans des hôpitaux des environs. D'après les humanitaires, les conditions de vie sont mauvaises dans ce que le Sri Lanka appelle des «villages de secours» et que l'organisation américaine Human Rights Watch surnomme des «centres d'internement». Aucune information n'est vérifiable dans cette zone verrouillée par les autorités.

Depuis avril, le Sri Lanka a rejeté systématiquement tous les appels de l'ONU et de l'Occident à un Cessez-le-feu immédiat et à un accès «humanitaire» au nord-est. Plus de 6500 civils ont été tués janvier 2009 et plus de 10 000 blessés.


La communauté tamoule de France se mobilise et se mobilisera pour exiger de la Communauté Internationale :


- Un contrôle absolu et une surveillance étroite de tous les camps de réfugiés tamouls, avec un accès entier aux ONG, envoyés internationaux et journalistes.


- La démilitarisation des régions tamoules.


- La mise en place d’un plan de réhabilitation tamoule prévoyant le retour des réfugiés dans les régions tamoules.


- L’ouverture d’enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis impunément par les autorités.


- Le respect des droits et des aspirations du peuple tamoul énoncées depuis 1977, en particulier le droit à l'autodétermination et l'indépendance du Tamil Eelam.


jeudi 21 mai 2009

Le rapport de la Halde

Je vous invite à lire cet article sur le rapport annuel de l’Halde. On constate toujours que 29 % des discriminations sont sur l’origine ethnique et ensuite c'est l'handicap et la santé avec 21 %.
Mettez vos commentaires sur cet article.
http://www.actuchomage.org/modules.phpop=modload&name=News&file=article&sid=4627&mode=thread&order=0&thold=0

Nelson Mandela

Nelson Rolihlahla Mandela, né le 18 juillet 1918 à Mvezo dans l'ancien Bantoustan du Transkei à l'est de la province du Cap (actuel Cap-Oriental), est un ancien président de l'Afrique du Sud et fut l'un des dirigeants de la lutte contre l'apartheid.En 1993, il reçoit avec le président sud-africain de l'époque, Frederik Willem de Klerk, le Prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin de l'apartheid et l'établissement de la démocratie dans le pays.Suite à ce combat et à celui qu'il mène actuellement contre le Sida, c'est une personnalité écoutée, particulièrement en Afrique.

Fils d'une famille royale Thembu Xhosa, Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le village de Qunu, au bord de la rivière Mbashe au Transkei (Cap-Oriental).Son père était Hendry Mphakanyiswa Gadla, chef de tribu Xhosa de Tembu. À l'âge de sept ans, Rolihlahla Mandela devint le premier membre de la famille à suivre une scolarité. C'est un professeur méthodiste qui lui donne le prénom occidental de Nelson.Son père décède d'une tuberculose alors qu'il n'a que neuf ans.


Nelson Mandela est alors envoyé à la mission de Wesleyan.Selon la coutume Xhosa, il est initié à l'âge de seize ans et poursuit ses études avec succès à la Clarkebury Boarding Institute. Il obtient son certificat scolaire en deux ans (au lieu de trois habituellement).En 1934, Mandela s'inscrit au Collège Wesleyan de Fort Beaufort.Diplômé, il rejoint l'université de Fort Hare où il fait la connaissance d'Oliver Tambo, qui devient son ami et collègue. À la fin de sa première année, membre du conseil représentatif des étudiants, il est impliqué dans le boycott du règlement universitaire. Il est alors renvoyé de l'université.Suite à un mariage arrangé non souhaité, il s'enfuit à Johannesburg où il passe sa licence par correspondance à l'Université d'Afrique du Sud (UNISA) puis débute des études de droit à l'université du Witwatersrand.C'est en 1942 que Nelson Mandela rejoint le Congrès national africain (ANC), membre de l'Internationale Socialiste, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche.


En 1944, avec Walter Sisulu et Oliver Tambo, il fonde la plus dynamique ligue de jeunesse de l'ANC.Aux élections générales de 1948, la victoire du Parti national Afrikaner entraîne la mise en place de sa nouvelle politique qui fut appelée apartheid.En 1952, Mandela, par ailleurs avocat, monte la campagne de défiance contre le gouvernement de Daniel Malan.En 1955, alors que le Parti National semble appelé à durer au gouvernement, Mandela participe à la rédaction de la charte de la liberté dont le programme fondamental est la lutte contre la ségrégation raciale et l'apartheid. À cette époque, Mandela et Tambo se sont associés au sein de leur propre cabinet et prodiguent des conseils juridiques gratuits aux noirs les plus pauvres.


Le 5 décembre 1956, Mandela et 150 autres personnes sont arrêtés et accusés de trahison. Ils sont au bout du compte tous acquittés, grâce aux plaidoiries des avocats et au légalisme pointilleux des tribunaux sud-africains en 1961.Après le massacre de Sharpeville où il y a eu 79 morts et 178 blessés en 1960, les appels à la lutte armée sont plus pressants d'autant plus que l'ANC et le Congrès panafricain sont interdits, ses leaders emprisonnés ou assignés à résidence. La stratégie non-violente de l'ANC est abandonnée par Nelson Mandela qui fonde Umkhonto we Sizwe, réseau prônant l'action armée.Il fut emprisonné en 1962 puis condamné à cinq ans de prison en 1963, et, après un procès où il contesta la justice d'apartheid, condamné à la détention à perpétuité en 1964 en raison de ses activités politiques clandestines, devenant au fil des années, le plus célèbre et l'un des plus anciens prisonniers politiques.Il fut en partie libéré le 7 décembre 1988 et mis en résidence surveillée. Le 5 juillet 1989, il rencontre au Cap le président Pieter Botha.


Il fut définitivement libéré le 11 février 1990 sur ordre de Frederik de Klerk qui, pour des raisons politiques, mit fin à la clandestinité de l'ANC, et le sollicita pour maintenir la paix civile en Afrique du Sud. Les deux hommes ont travaillé ensemble pour instaurer la fin de l'apartheid et un régime de transition.Il se vit décerner le Prix Nobel de la paix avec le président Frederik de Klerk en 1993. En 1979, il avait reçu le Prix Nehru pour la Paix et en 1989, le Prix Kadhafi des droits de l'Homme.


À la suite des premières élections démocratiques du 27 avril 1994, remportées largement par l'ANC, Nelson Mandela est élu Président de la république d'Afrique du Sud et prête serment à Pretoria le 10 mai 1994 devant tout le gotha politique international, d'Al Gore à Fidel Castro.Il préside au premier gouvernement non racial du pays, en l'occurrence un gouvernement d'union nationale entre l'ANC, le Parti National et le parti zoulou Inkhata.Ses deux vice-présidents sont alors Thabo Mbeki et Frederik de Klerk.Statue de Nelson Mandela à Johannesburg.


Conformément aux négociations de la période de transition, une commission « vérité et réconciliation » est créée pour entendre des exactions et des crimes commis sous l'apartheid par le gouvernement, les forces de sécurité mais également par les mouvements de libération. Il s'agit de confronter le passé afin de tourner la page historique douloureuse et non de juger les crimes ou exactions constatées qui, le cas échéant, en l'absence de regrets des protagonistes, seront toujours du ressort des tribunaux pénaux.Président, Nelson Mandela est davantage un chef d'état qu'un chef de gouvernement: il confie ce rôle à Thabo Mbeki. Prônant la réconciliation nationale, il se rend même à Orania pour rencontrer Madame Hendrik Verwoerd et organise une tea party à Pretoria réunissant les épouses des anciens premiers ministres et présidents du pays avec les épouses des anciens prisonniers de Robben Island.Internationalement, il redonne une légitimité à l'Afrique du Sud qu'il donne en exemple en matière de réconciliation nationale.Son autobiographie Un long chemin vers la liberté est publiée en 1995 et raconte son enfance, son engagement politique, ses longues années de prison et son accession au pouvoir.


En 1996, le Parti National quitte le gouvernement peu après l'adoption d'une nouvelle constitution.Il accepte d'être médiateur de plusieurs négociations de paix, notamment dans l'Afrique des grands lacs.En 1997, Mandela quitte la présidence de l'ANC qui échoit à Thabo Mbeki.À la fin de son mandat, certains radicaux critiquent l'absence d'efficacité de la politique de son gouvernement dans la lutte contre le SIDA, dans la lutte contre les inégalités raciales ou encore la lenteur des procédures d'indemnisations des noirs spoliés sous l'apartheid.En 1999, Thabo Mbeki lui succède à la présidence de la république. Comme il s'y était engagé lors de son élection, Nelson Mandela n'est pas candidat à un second mandat et quitte la vie politique.


Pour continuer de lutter pour les valeurs qui lui tiennent à cœur, il fonde la Fondation Nelson Mandela.Après son divorce avec Winnie Mandela, Nelson Mandela s'est remarié avec Graça Machel, veuve de l'ancien président du Mozambique, Samora Machel.En février 2003, Mandela déclara que les États-Unis étaient « une menace contre la paix dans le monde » et que leur président George W. Bush souhaitait « plonger le monde dans l'holocauste », l'accusant d'ignorer les Nations unies.En septembre 2004, il fut plébiscité en tant que première personnalité sud-africaine.Nelson Mandela se consacre aujourd'hui à la lutte contre le Sida.Le 6 janvier 2005, il annonce publiquement le décès de son fils, Makgatho Mandela âgé de 54 ans, des suites du Sida.


Par ce geste, il veut montrer qu'il est temps de briser le tabou qui entoure cette maladie dans de nombreux pays. Il déclare à ce sujet : « Nous ne devons pas dissimuler la cause de la mort des membres de nos familles, que nous respectons, car c'est le seul moyen de pouvoir faire comprendre à la population que le Sida est une maladie ordinaire. C'est pourquoi nous vous avons aujourd'hui fait venir pour annoncer que mon fils était mort du Sida ».De nombreuses personnalités et hommes politiques ont vu des membres de leur famille mourir du Sida, mais ils l'ont caché, car cette maladie est considérée comme une honte. Parmi les citoyens lambda, il arrive très souvent que les personnes atteintes soient rejetées par leur entourage, condamnées à mourir seules et isolées.

lundi 18 mai 2009

Salma Yaqoob

Meeting contre l'occupation de la bande de Gaza Janvier 2009

Lors de cette mobilisation publique à Londres. Salma Yaqoob, membre du parti RESPECT prend position par rapport à l'occupation Israëlienne de la bande de Gaza.
Elle a fustigé la marine britannique qui a participé à un blocus au lieu de fournir une aide humanitaire via la Mer Rouge.

Elle a déploré les 1400 morts ainsi les 400 bléssés livrés à eux-mêmes. Elle a dénoncé la censure de cette occupation par les médias Britanniques.

Elle a appelé toutes les nouvelles générations du Royaume-Uni, de France, Allemagne et Etats-Unis à se manifester. Elle a également exhorté à boycotter les produits Israëliens ainsi que les vacances dans ce pays.

Cette vidéo

http://www.youtube.com/watch?v=PXbO6eKbU5g






La conseillère municipale de Brimingham Salma Yaqoob face à Khalid Mahmood (député travailliste) lors de l’émission de la BBC Politics Show



Salma Yaqoob reçoit avec prudence une campagne publicitaire du gouvernement Britiannique dans le but de redorer le blason du pays en plaçant des photos de britanniques de confession musulmane à travers les panneaux publicitaires au Pakistan avec comme objectif de contrer le terrorisme.
Néanmoins, elle met le député travailliste Khalid Mahmood au défi en affirmant que cette campagne en fait, essaie de dissiper le sentiment anti britannique au Paskistan vis à vis de la politique étrangère menée par le gouvernement Britannique.

Suivant la mort de 200 personnes au Pakistan à cause des raids des troupes américaines l’année dernière; ainsi que la mort de 40 civils Pakistanais par les attaques américaines récemment, Salma doute que cette campagne appaise les Pakistanais ainsi que les extrémistes.
Ce passionnant débat n’est visible que pour les internautes résidant au Royaume-Uni.

Extrait de cf http://birminghamrespect.wordpress.com/2009/02/16/salma-yaqoob-challenges-khalid-mahmood-on-politics-show/

samedi 16 mai 2009

La victoire du congrés.

Le parti du congrès remporte les élections législatives. Manmohan Singh sera à nouveau le premier ministre. Le BJP (parti extrémisme hindou) a pris une claque, l’Inde a connu des tensions religieuses à cause du nationalisme hindou. Ce pays doit être fier de sa diversité multiculturelle, c’est une richesse. Tout le monde peut vivre ensemble et en bonne harmonie, c’était le souhait du Mahatma Gandhi.

Sri Lanka : un massacre dans l'indifférence générale

Les violents combats qui ensanglantent le nord-est du Sri Lanka depuis plusieurs mois continuent de faire des victimes civiles. Selon les rebelles tamouls, l’armée aurait tué plus de
2000 non-combattants ce week-end dans des bombardements. «Plus de 1 200 corps ont été dénombrés et 257 cadavres acheminés vers la morgue d’un hôpital de fortune en zone rebelle, visée depuis samedi soir par des tirs d’artillerie des troupes de Colombo», annoncent les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), désormais acculés sur une bande côtière de 4 km2. Un pilonnage massif démenti par les militaires. «Nous n’avons utilisé aucune arme lourde dans la zone où Tamilnet [site Internet protamoul, ndlr] affirme que des civils ont été tués», rétorque le porte-parole de l’armée, le général Udaya Nanayakkara. Les militaires accusent même les Tigres d’avoir tiré au mortier sur des civils, afin de salir l’image des forces de sécurité auprès de l’opinion publique nationale et internationale.

Les forces armées sri-lankaises ont en principe ordre de ne plus faire usage d’armes lourdes contre l’enclave des Tigres, afin d’épargner les 15 000 à 50 000 civils tamouls qui y sont pris au piège. Il est actuellement impossible de vérifier si cet ordre est respecté, dans cette région verrouillée par le régime où seuls quelques employés du Comité international de la Croix-Rouge peuvent se rendre. D’après les Nations unies, 6 500 civils ont probablement été tués et 14 000 blessés entre fin janvier et mi-avril, lors de l’offensive finale de l’armée contre l’insurrection séparatiste. En quatre mois, l’ONU pense que près de 200 000 personnes ont fui les combats et ont été parquées dans des camps dans le Nord.
Alors que des rumeurs annoncent que la fin du conflit séparatiste est proche, le président nationaliste, Mahinda Rajapakse, refuse de céder à la pression de la communauté internationale, qui demande un cessez-le-feu humanitaire. Le régime estime qu’une trêve permettrait aux rebelles de se réarmer et de se renforcer, alors qu’il est convaincu d’avoir gagné la partie.
Source : Libération
Lien sur la situation catastrophique des enfants au Sri Lanka.

http://www.unicef.fr/accueil/sur-le-terrain/pays/asie-du-sud/sri-lanka/var/lang/FR/rub/317/articles/7492.html

jeudi 14 mai 2009

Zemmour vs Taubira - Esclavage, intégration.

Une vidéo intéressante sur Christiane Taubira, Députée de la Guyane dans l’émission de Ruquier. Le Journaliste Zemmour était ridicule. Madame Taubira est une personne qui n’a pas la langue dans sa poche, j’apprécie son franc parlé. Elle s’est battue pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité, la loi Taubira a été votée en 2001.
http://www.youtube.com/watch?v=5eirytUbQtg




lundi 11 mai 2009

Le pont vers l’ouverture !

Comment une personne peut-elle expliquer ce qu’elle ne voit pas ou comprendre ce qu’elle ne connait pas ?

On vit dans une société où l’ignorance est l’arme indispensable pour retenir captif une catégorie sociale, voire tout un peuple afin de le conduire à sa guise.

L’ignorance est aussi une forme de protection, mais sans compréhension elle devient une prison pour ceux qui y sont victimes.

Aucun homme n’est supérieur à un autre. Par contre il y en a, qui ont plus d’avance que d’autre et cela grâce à leur ouverture d’esprit et cette capacité de faire.

Tout ce qu’un homme est capable de faire, tu peux le faire ! Il faut savoir que l’homme est flexible et est conçu pour s’adapter à son environnement.

Par contre il ne faut pas nier le fait qu’il ait des personnes qui ont beaucoup plus de capacité que d’autres. Malgré les capacités qu’un homme puisse posséder il ne peut rien réaliser sans l’aide de ceux qui sont dites : « inférieurs », « égaux » ou « supérieurs » à lui. Ainsi va la nature. C’est la raison pour laquelle, il n’y a pas de gouvernement sans peuple, ni de patrons sans ouvriers. Enfin, pas de grands sans petits !

Là, se trouve le faussé d’ignorance qui sépare l’homme des « cavernes » et l’homme « moderne ». Homme des cavernes: tout homme qui ce renferme sur lui-même. Homme moderne: tout homme qui est capable de s’ouvrir pour suivre les codes de son environnement sans pour autant perdre son identité. Vous me direz sans doute que l’homme est flexible et qu’il s’adapte à son environnement ! Comment ce fait-il alors, qu’il y ait autant de personnes qui soient repliées sur elles-mêmes, alors que tout évolue à vitesse grand V?

Parce que, ceux qui ont pris de l’avance, ne veulent tout simplement pas ce faire rattraper. Ils connaissent le processus de domination. Par peur de perdre leur pouvoir, ils créent un système d’assistanat qui aveugle et fait obstacle à l’ascension sociale des autres.

En effet, les jeunes issus de l’immigration postcoloniale, habitants les quartiers défavorisés économiquement, socialement et politiquement, ne sont pas des « sauvageons », ni de la « racaille ». Mais des êtres humains comme toi et moi. La seule différence c’est qu’ils n’ont pas hérité des capitaux qui favorisent la domination sur les autres.Rendez-Nous notre liberté pour que nous puissions évoluer, merci !

Engils.

vendredi 8 mai 2009

Le rapport Sabeg

Le Président de la République annoncera à partir du 15 juin des propositions pour la diversité. Monsieur Sabeg évoque l’élection du président Obama et le retard de la France dans ce domaine. Comparer la France avec les pays anglo saxons, c’est le jour et la nuit. En France, le gros problème vient de tous les partis politiques confondus. Arrêtons l’hypocrisie de la discrimination positive, il est temps que les hommes politique Français, déverrouille l’accès bloquant toute personne issue de la diversité d’occuper leur devoir de citoyens. Il faut que toutes les personnes issues de la diversité se battent au sein des parties pour obtenir leur place et ensemble apporter un réel changement qui sera bénéfique à tous les français. Aujourd’hui certains politiciens que l’on surnomme les mammouths font de la politique un métier pour ne pas dire un « business » et cela au détriment des français. La France a besoin d’un nouveau système, d’une nouvelle ère que ces politiciens fassent preuve de sagesse et qu’il laisse la place à l’ouverture et l’évolution positive de notre société. Avant de parler d’un Obama en France, il faut d’abord avoir une Assemblée Nationale au couleur de la France. Les Personnes issues de la diversité doivent commencer à s’organiser et se battre au sein des parties politiques pour les élections législatives 2012.

http://www.rmc.fr/edito/info/77741/le-rapport-sabeg-sur-la-diversite-privilegie-emploi-et-education/

samedi 2 mai 2009

Une autre Gauche outre Manche

Salma Yaqoob

Née en 1971, elle est à la tête de la coalition Arrétez la guerre (Stop the War) basée à Birmingham et vice présidente du parti poitique RESPECT. Elle est née à Bradford de parents Pakistanais. Sa profession est psychothérapiste traumatologue. Elle s'est investie dans le mouvement anti guerre après avoir s'être fait craché dessus dans la rue juste après les attentats du 11 Septembre 2001. Elle a également participé à des rencontres contre la guerre en Afghanistan. Il a été dit qu'elle aurait joué un rôle important au sujet de la participation des musulmans britanniques au mouvement anti guerre qui furent plutôt dirigés par les organisations marxistes. Elle se défend contre l'idée mise en avant par les fondamentalistes religieux et certains membres de mouvements de gauche, que Musulmans et non Musulmans ne peuvent pas faire cause commune aussi bien qu'au sein de la communauté musulmane. Avant les évènements de Septembre 2001, Salma avait eu trs peu d'expérience en politique, néanmoins, elle s'était investie dans le mouvement 'Justice for the Yemen Seven' après que sa famille se soit impliquée dans les procédures de justice. Il s'agissait d'une campagne de soutien pour sept (plus tard huit) musulmans britanniques qui ont été accusés par les autorités Yéménites d'activités terroristes dans la capitale de ce pays (Sanaa). Suite à des protestations et des pressions britanniques, ces suspects furent relachés. En 2005 lors des élections générales, Salma Yaqoob s'est présentée dans la circonscription de Sparkbrook à Birmingham avec le soutien de l'Association des musulmans du Royaume-Uni. Elle est arrivée en deuxième position devançant les Démocrates libéraux et les Conversateurs avec 27.5% de vote. En 2008, elle se représente et remporte 49% des votes et de surcroit, elle devient la première femme portant le voile (Hijab) à être élue au sein d'une municipalité.


cf extrait du site http://www.independentviewpoints.org/events_speakerbios.html

L'histoire de Salah Hamouri

La ville de Grigny de la région Rhône Alpes attribuera le 16 mai 2009 à Salah Hamouri le titre de citoyen d’honneur. Ce jeune Franco Palestinien a été arrêté depuis le 13 mars 2005 par les Forces de Défense Israéliennes et vous pouvez lire deux articles sur Salah. Merci de bien vouloir commenter ces articles.
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4026

http://http://www.rue89.com/2008/12/22/un-franco-palestinien-en-prison-salah-hamouri-existe-t-il-0