En désignant cette femme diabétique, d'origine porto-ricaine, divorcée sans enfant et dépeinte comme un bourreau de travail, M. Obama a tenu sa promesse de campagne de privilégier une personnalité consciente des problèmes quotidiens de chaque Américain et soucieuse d'"empathie".
Mme Sotomayor est née dans le Bronx, un quartier populaire de New York, avant d'être diplômée des meilleures universités américaines. "Elle n'a jamais oublié d'où elle est partie", a affirmé M. Obama en présentant sa candidate à la presse fin mai.
Mais sa nomination officielle a été précédée d'un vif débat au Sénat. En pleine tempête politique autour de l'assurance maladie ou des remèdes à la crise économique, les luttes partisanes ont pris le dessus lors de ses séances de confirmation devant la commission des Affaires judiciaires du Sénat en juillet.
Tout au long de ce grand oral, Mme Sotomayor s'est efforcée de démentir les accusations de parti-pris ethnique, promettant "fidélité à la loi" et désavouant avec force une de ses déclarations passées selon laquelle "une femme hispanique avisée" ferait un meilleur juge qu'un homme blanc.
"Nous devons rester attentifs à ce que la politique n'affecte pas le judiciaire", a cependant déclaré mardi le sénateur républicain Jeff Sessions, en appelant ses collègues à voter contre elle.
Au final, alors qu'elle était vue comme une modérée capable de rallier le vote conservateur, Mme Sotomayor n'aura pas réuni autour d'elle le consensus que le président Obama aurait souhaité. Les démocrates occupant 60 sièges au Sénat, elle n'aura en effet bénéficié des voix que de 9 républicains.
"J'ai été très surprise de voir aussi peu de républicains appuyer Mme Sotomayor", a expliqué à l'AFP Amanda Frost, professeur de droit à l'American University de Washington, pour qui, pourtant, il s'agissait "de la meilleure candidate que les républicains pouvaient demander à un président démocrate".
"Les républicains en paieront le prix s'ils disent 'non' à cette juge", a estimé mercredi Robert Menendez, unique sénateur démocrate hispanique, en référence à l'électorat latino qui a massivement soutenu Barack Obama à l'élection présidentielle.
Mais sa nomination officielle a été précédée d'un vif débat au Sénat. En pleine tempête politique autour de l'assurance maladie ou des remèdes à la crise économique, les luttes partisanes ont pris le dessus lors de ses séances de confirmation devant la commission des Affaires judiciaires du Sénat en juillet.
Tout au long de ce grand oral, Mme Sotomayor s'est efforcée de démentir les accusations de parti-pris ethnique, promettant "fidélité à la loi" et désavouant avec force une de ses déclarations passées selon laquelle "une femme hispanique avisée" ferait un meilleur juge qu'un homme blanc.
"Nous devons rester attentifs à ce que la politique n'affecte pas le judiciaire", a cependant déclaré mardi le sénateur républicain Jeff Sessions, en appelant ses collègues à voter contre elle.
Au final, alors qu'elle était vue comme une modérée capable de rallier le vote conservateur, Mme Sotomayor n'aura pas réuni autour d'elle le consensus que le président Obama aurait souhaité. Les démocrates occupant 60 sièges au Sénat, elle n'aura en effet bénéficié des voix que de 9 républicains.
"J'ai été très surprise de voir aussi peu de républicains appuyer Mme Sotomayor", a expliqué à l'AFP Amanda Frost, professeur de droit à l'American University de Washington, pour qui, pourtant, il s'agissait "de la meilleure candidate que les républicains pouvaient demander à un président démocrate".
"Les républicains en paieront le prix s'ils disent 'non' à cette juge", a estimé mercredi Robert Menendez, unique sénateur démocrate hispanique, en référence à l'électorat latino qui a massivement soutenu Barack Obama à l'élection présidentielle.
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