samedi 27 juin 2009

Les actes xénophobes de la CGT sont intolérables

Comme tous les mercredis, la plupart des travailleurs sans papiers qui occupent la Bourse du travail du 3ème arrondissement de Paris, sont partis manifester place du Châtelet pour demander la régularisation de leur situation administrative. C’est ce moment précis que choisit la CGT pour envoyer des dizaines de gros bras armés de bâtons faire place nette et jeter à la rue les familles de ces travailleurs sans-papiers africains, maghrébins et sud-américains. Ceux qui résistent sont tous simplement aspergés de gaz lacrymogène, les autres sont expulsés sans ménagement hors de ce lieu ô combien symbolique. Pourquoi la CGT s'en est-elle pris à ces travailleurs sans-papiers alors qu’elle doit normalement être à leurs côtés ? La stratégie de la brutalité, de l’intimidation et de l’humiliation choisie par la CGT est inacceptable et en décalage complet avec les interventions régulières de ce syndicat sur la question de la régularisation des travailleurs sans-papiers. Rappelons que ces travailleurs occupent des emplois dont les Français ne veulent pas, et que par leur travail ils contribuent comme tous les autres à la richesse nationale. Aujourd'hui, bien qu’expulsés avec brutalité, et ne sachant ou aller, ils campent sur le trottoir longeant cette même Bourse du travail.

Abandonnés à leur triste sort, ils attendent là, sous une pluie battante dans l’indifférence générale. Le collectif France Multiculturelle condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violences xénophobes envers ces travailleurs qui ne demandent rien d’autre qu'à vivre dans le respect et la dignité. Nous appelons tous les sympathisants de cette organisation syndicale à exprimer leur profond mécontentement.


Source France Multiculturelle

vendredi 26 juin 2009

Entrevue avec Alain Mabanckou - Comprendre l'humain plutôt que sa race

Je vous invite à lire cet article de l’écrivain Alain Mabanckou. En lisant cet article l’auteur parle de la communauté noire aux Etats Unis et en France. En ce qui me concerne je ressens en France dans la communauté indienne, un sentiment identique que lui. Les personnes du Sous continent indien (Inde, Sri Lanka, Pakistan, Bangladesh) sont en France pour des raisons très différentes. Le romancier évoque le racisme entre les noirs, malheureusement cette bêtise humaine existe dans toutes les communautés. Donnez votre avis sur ce sujet.

http://www.ledevoir.com/2009/06/20/255886.html

jeudi 25 juin 2009

Guadeloupe : Nicolas Sarkozy ne souhaite pas rencontrer le LKP

Elie Domota a indiqué aujourd'hui "qu'aucune invitation n'a été faite au LKP pour rencontrer le président de la République" lors de son déplacement en Guadeloupe. Le préfet de Guadeloupe Nicolas Deforges a confirmé mercredi cette information capitale. Elie Domota, furieux, accuse "l'Etat, allié au patronat, de revenir" sur les accords conclus après la grande grève du début de l'année. Il a notamment cité "l'arrêté d'extension de l'accord salarial Bino" supprimant l'obligation pour le patronat de prendre en charge les 200 euros d'augmentation salariale au-delà des 3 ans d'aides de l'Etat et des collectivités locales. Le LKP attend des réponses aux revendications qu’il porte depuis plusieurs mois en matière non seulement de salaires mais aussi de prix. "Si les choses ne sont pas réglées, si les négociations ne continuent pas pour amorcer un véritable changement durable et une égalité sociale durable il est fort à parier que, dans les mois qui viennent, les Guadeloupéens seront obligés de redescendre dans la rue", a-t-il averti.

A propos du départ du gouvernement du secrétaire d'Etat à l'outre-mer Yves Jégo, Domota pense que "d'après les bruits de couloirs, d'après les rumeurs, il semblerait que le patronat ait eu sa tête, entre guillemets". Selon lui, "cela prouve clairement la connivence qu'il peut y avoir entre les békés et puis certains acteurs du pouvoir central".
Source France Multiculturelle.

mercredi 24 juin 2009

Esclavage: excuses du Congrès américain mais pas de réparation

A Washington, les Sénateurs ont voté à l'unanimité une résolution, présentant les excuses des Etats-Unis pour l'esclavage des Noirs et la ségrégation raciale. Mais le texte ne prévoit pas de réparations pour l’esclavage, contrairement aux revendications de certains militants noirs. La résoludion avait été déposée par deux sénateurs blancs, l’un démocrate, l’autre républicain. Le texte présente des excuses nationales, non seulement pour l’esclavage des Noirs que les Etats-Unis n’abolirent qu’en 1865, mais aussi pour les lois sur la ségrégation raciale qui dura pendant un siècle.Le texte qualifie l’esclavage et la ségrégation de pratiques “injustes, cruelles et inhumaines”. Les Américains commémorent les victimes de l’esclavage, le 19 juin 1865, date à partir de laquelle selon des organisations noires, l’émancipation des esclaves fut réellement mise en oeuvre, deux ans et demi après la directive présidentielle d’Abraham Lincoln. Cependant, la résolution adoptée par le Congrès comprend une clause qui exclut toute possibilité de réparations en faveur des descendants des esclaves.

Au grand dam de certains militants et intellectuels noirs qui pensent que des excuses ne suffisent pas et que des réparations financières doivent être prévues afin de compenser le retard que l’esclavage a fait prendre aux Noirs sur les autres Américains en termes de patrimoine, d’éducation et de santé.

dimanche 21 juin 2009

Liberté vestimentaire et débat sur la Burqa: la mosquée d'Estevelles attaquée

Des tags et des inscriptions racistes, dont des croix gammées, ont été découverts dimanche sur les murs de la mosquée d'Estevelles dans le Pas-de-Calais. Plusieurs inscriptions racistes, notamment des croix gammées, des tags "Skinhead" ainsi qu’une inscription "Vive le cochon!", recouvrent les murs et le portail de la mosquée. Evoquant une agression, le président du Conseil régional du culte musulman , Amar Lasfar, a annoncé son intention de porter plainte lundi. Insistant sur le contexte national, et citant notamment le débat sur la burqa, M. Lasfar a regretté que nos concitoyens de confession musulmane soient ainsi continuellement à la merci de ce genre de choses. Dans un communiqué, le Conseil français du culte musulman a pour sa part appelé les autorités publiques à prendre les dispositions nécessaires pour mettre fin à ces actes inqualifiables. Le collectif France Multiculturelle condamne avec la plus grande fermeté ces actes ignobles qui nuisent gravement à la cohésion nationale au sein de notre pays.

Nous espérons que tous les moyens seront mis en œuvre pour retrouver et punir les auteurs de ces actes. Enfin, nous appelons les responsables politiques de tous bords à cesser de stigmatiser systématiquement nos concitoyens de confession musulmane. Nous pensons que la stérile polémique sur le port de la burqa, qui fait actuellement rage au sein de notre pays, a contribué à la réalisation de ces actes islamophobes. Nous espérons que la majorité présidentielle déploiera la même énergie qu’elle déploie au sujet de la burqa pour résoudre la grave crise économique que nous traversons et qui à nos yeux fait plus de victime que toutes les burqas d’Europe réunies.
Source France Multiculturelle.

Michael Hudson : il faut annuler les dettes et non pas renflouer les créanciers

Les Etats ont engagé des milliards pour soutenir les établissements financiers, à concurrence de la dévalorisation des créances qu’ils ont en portefeuille. Mise en oeuvre dans l’urgence afin de préserver la fonction monétaire et le système du crédit, qui sont portés par les établissements privés, cette politique a pour résultat de renflouer non seulement les banques, mais aussi leurs actionnaires et leurs créanciers, en subventionnant artificiellement un papier surévalué, confondant ainsi le véhicule avec son chargement. A l’autre bout de la chaîne, les emprunteurs sont condamnés à rembourser des montants largement supérieurs à la valeur des biens acquis. Personne ne remet en cause cette mécanique adoptée au nom de la sacro-sainteté des contrats. Elle aboutit pourtant à minimiser les pertes des créanciers tout en maximisant celle des emprunteurs, qui ne bénéficient eux d’aucune remise de peine, sauf à se déclarer en faillite, perdant ainsi leur logement et se voyant du même coup interdire l’accès au crédit durant cinq ans. Pourtant, le « bon tour » qu’a joué Amherst aux banques de Wall Street en rachetant pour une poignée de dollars les titres qu’elle avait accepté d’assurer au prix fort, tout comme la pratique des banques qui consiste à comptabiliser en bénéfice la baisse du cours de leurs obligations, indiquent qu’une autre méthode pourrait être utilisée, consistant à financer le rachat par les emprunteurs des titres dévalués qui sont adossés à leur dette.

Lorsqu’un titre se négocie à 20 centimes du dollar, il peut permettre à l’emprunteur sous-jacent de diviser sa dette par cinq - à condition qu’il puisse financer ce rachat. Ce type de refinancement aurait-il pu ou dû être assumé par l’Etat, pour un coût évidemment inférieur à celui de la garantie des créances ? Pour répondre, il convient de s’interroger sur la valeur de ces créances. Cette quasi-monnaie privée a été émise, via les mécanismes de l’effet de levier et de la titrisation, en quantité surnuméraire, sans rapport avec la valeur réelle des sous-jacents. Equivalent privé de la fausse monnaie, elle devrait donc logiquement être détruite. Pourtant, c’est le choix inverse qui a été fait. Pour préserver - contre toute vraisemblance et toute utilité économique - la valeur de cette quasi-monnaie dont personne ne veut à la valeur faciale - et pour cause - l’Etat émet de la monnaie souveraine en quantité tout autant surnuméraire et doit également s’endetter massivement, devant louvoyer entre les deux conséquences induites : un débasement potentiel de la monnaie accompagné d’une hausse des taux d’intérêts compromettant la reprise et étranglant encore plus les emprunteurs (dont lui-même), et la perspective d’une fiscalité écrasante dans les années qui viennent. Dans tous les cas, les créances privées improductives et trop nombreuses se transforment en charge publique, c’est à dire en appauvrissement collectif et en turbulences internationales.


En se refusant à solder un mauvais papier à sa valeur actuelle - ce qui est pourtant, notons le, une des règles de base du monde des affaires - l’Etat prend le parti de la créance contre celui de la collectivité nationale. Mais, objecterez-vous peut-être, les créanciers ne sont pas une abstraction. Les dettes des uns étant les créances des autres, la réduction de ces dernières aurait elle aussi un coût social, en particulier pour les retraités, les collectivités, ou tous ceux qui ont imprudemment confié leur patrimoine ou leur trésorerie à la finance structurée. Deux réponses. La première, c’est qu’il ne suffit pas de faire l’apologie du risque par temps calme. Il faut aussi savoir prendre ses responsabilités dans la tempête. La seconde, c’est que l’extrême inégalité dans la distribution des patrimoines permet aux plus fortunés de supporter la plus grande part des pertes. Et un éventuel soutien aux plus petits épargnants serait sans commune mesure avec la subvention indiscriminée de tous les mauvais titres en circulation. L’économiste Michael Hudson défend ici un point de vue semblable. Rappelant que les sociétés anciennes ont de tous temps pratiqué l’annulation des dettes, il préconise aujourd’hui cette solution, et considère que si elle n’a pas été choisie c’est en raison de l’influence que Wall Street a acquise à Washington. Qualifiant la finance de parasite du système économique productif, il affirme que le choix à effectuer s’énonce ainsi : sauver l’économie ou sauver le parasite.



samedi 20 juin 2009

Esclavage: excuses du Congrès américain mais pas de réparation

A Washington, les Sénateurs ont voté à l'unanimité une résolution, présentant les excuses des Etats-Unis pour l'esclavage des Noirs et la ségrégation raciale. Mais le texte ne prévoit pas de réparations pour l’esclavage, contrairement aux revendications de certains militants noirs. La résoludion avait été déposée par deux sénateurs blancs, l’un démocrate, l’autre républicain. Le texte présente des excuses nationales, non seulement pour l’esclavage des Noirs que les Etats-Unis n’abolirent qu’en 1865, mais aussi pour les lois sur la ségrégation raciale qui dura pendant un siècle.Le texte qualifie l’esclavage et la ségrégation de pratiques “injustes, cruelles et inhumaines”. Les Américains commémorent les victimes de l’esclavage, le 19 juin 1865, date à partir de laquelle selon des organisations noires, l’émancipation des esclaves fut réellement mise en oeuvre, deux ans et demi après la directive présidentielle d’Abraham Lincoln. Cependant, la résolution adoptée par le Congrès comprend une clause qui exclut toute possibilité de réparations en faveur des descendants des esclaves.

Au grand dam de certains militants et intellectuels noirs qui pensent que des excuses ne suffisent pas et que des réparations financières doivent être prévues afin de compenser le retard que l’esclavage a fait prendre aux Noirs sur les autres Américains en termes de patrimoine, d’éducation et de santé.
Source France Multiculturelle

vendredi 19 juin 2009

Prévisions alarmantes de l'Insee sur fond de polémique sur la burqa

Selon les dernières prévisions rendues publiques vendredi 19 juin par l'INSEE et éclipsées par l'apparition soudaine d'une polémique sur le port de la burqa, le PIB de la France va régresser de 3 % en 2009 et le chômage va littéralement exploser. L'Insee prévoie une poursuite de la dégradation "rapide" du marché du travail et un taux de chômage grimpant à 10,1% à Noël (10,5% avec les départements d'outre-mer). Du côté des créations d'entreprises, après cinq mois de hausse consécutifs, le nombre de créations d'entreprises a baissé de 2,2% au mois de mai, par rapport à avril. L'institut ne prévoit une stabilisation de l'économie qu'au dernier trimestre 2009. Selon les prévisions annoncées, si la France peut sortir de la récession au quatrième trimestre, elle devra compter sur la destruction de 700.000 emplois dans le secteur privé. La récession va petit à petit s'atténuer d'ici la fin de l'année. Après -1,2 % au 1er trimestre, le PIB perdrait 0,6 au 2e et 0,2% au 3e avant de se stabiliser au 4e trimestre. En perdant 3 % de PIB, la France enregistre ainsi une baisse sans précédent depuis 1949.
L'Insee prévoit également une baisse des investissements de 8,9 % en 2009, mais avec une diminution de la baisse à partir du 2e trimestre parallèlement à un déstockage moins important des entreprises.

Source France Multiculturelle

mardi 16 juin 2009

La Françafrique chahuté aux obsèques du dictateur Omar Bongo

Selon l'Afp, le président français Nicolas Sarkozy a été hué par plusieurs dizaines de Gabonais à son arrivée au palais présidentiel de Libreville pour assister aux obsèques du défunt dictateur Omar Bongo Ondimba. Une partie de la foule de quelques centaines de personnes autorisées à entrer dans la cour du palais a d'abord timidement applaudi le chef de l'Etat français. Mais les huées ont rapidement pris le dessus, et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: "On ne veut plus de vous, partez!". Les responsables de la sécurité ont immédiatement formé un cordon autour du président Sarkozy, qui est ensuite arrivé sans encombre dans le salon d'attente pour les personnalités invitées aux obsèques. L'ex-président Jacques Chirac est aussi présent à Libreville pour les obsèques."On n'en veut plus de vous, la France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu'elle est, c'est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça", expliquait, sous couvert de l'anonymat, un de ceux qui s'en sont pris à Nicolas Sarkozy. Omar Bongo, après 41 ans passés à la tête du Gabon, était considéré comme le plus vieux dinosaure d'une Françafrique.

Ses obsèques ont commencé mardi matin, en présence d'une quinzaine de chefs d'Etats. Beaucoups d'africains et notamment d'afro-européens perçoivent à tort ou à raison la présence de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy aux pieds de la dépouille d'Omar Bongo comme une volonté de la France de vouloir continuer le pillage systématique du Gabon par le biais de l'instauration prochaine d'une république bananière plus prompte à servir les intérêts de Vincent Bolloré et de Total Gabon que les intérêts du peuple gabonais.
Source France Multiculturelle

lundi 15 juin 2009

Des nouvelles inquiétantes du Sri Lanka.

La communauté tamoule du Sri Lanka a besoin de l'aide internationale, la situation est préoccupante. La guerre est soit disant terminée, la génocide continue envers cette communauté. Je vous invite à visiter ce site et à signer la pétition.

vendredi 12 juin 2009

Manuel Valls trouve que les afro-européens d'Evry ne sont pas assez blancs

Belle image de la ville d'Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos…" La phrase a été marmonnée, mercredi 10 juin, par Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry (Essonne), alors qu'il était filmé par Direct 8 pour l'émission "Politiquement parlant", parcourant les allées d'une brocante à Evry, et équipé d'un micro-cravate. Après le reportage, le député socialiste s'explique sur le plateau de Direct 8 : "Evidemment avec les stands qu'il y avait là, [j'avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n'est que cela, (…) ça n'est que cette brocante, alors que j'ai l'idée au fond d'une diversité, d'un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. On peut le dire, ça ? (…)" "On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues", poursuit-il. Rappelons que Manuel Valls a été élu grâce aux voix de cela même qu’il trouve aujourd’hui pas assez blanc pour sa ville d’Evry, grâce à ces citoyens afro-européens des DOM TOM et des anciennes colonies française d’Afrique et d’Asie. Concernant l’abstention et la débâcle du PS aux européennes, elle est le fait d’une part de l’incompétence politique du parti de Mr Valls et de son incapacité permanente à entendre les classes sociales les plus modestes.

D’autre part, il est urgent que mr Valls intègre le fait que l’electorat afro-européen n’appartient pas au PS ou à quelconque autre parti ! Nous sommes en démocratie, les voix ne s’achètent pas et les électeurs n’appartiennent à personne !

mercredi 10 juin 2009

Le président d'SOS Racisme en garde à vue prolongée dans l'affaire Dray

Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a été placé en garde à vue ce mardi à la Brigade financière. Les policiers ont aussi perquisitionné le siège de l'association dans l'enquête sur des mouvements de fonds suspects sur les comptes de Julien Dray. Sale ambiance à SOS Racisme. Son président, Dominique Sopo, mais aussi cinq autres personnes sont entendues depuis ce mardi par les enquêteurs de la Brigade Financière dans le cadre d’une enquête diligentée par le parquet de Paris à propos d’étranges mouvements de fonds repérés par Tracfin, cellule antiblanchiment , sur les comptes en banque de Julien Dray actuel député socialiste de l'Essonne et co-fondateur de SOS Racisme ainsi que de la Fidl. L'association SOS-Racisme, dont le président Dominique Sopo et plusieurs membres sont en garde à vue a été créée en 1984 dans le giron du Parti socialiste auquel elle est restée très liée.

Fondée par M. Dray et Harlem Désir , deux anciens militants trotskystes de la Ligue communiste révolutionnaire convertis au mitterrandisme, l'association est conçue initialement comme un instrument de mobilisation antiraciste au lendemain de la "marche des Beurs" de 1983. Sous la présidence de M. Désir (1984-1992), tête de liste PS aux européennes en Ile-de-France, SOS-Racisme joue la carte de la médiatisation, popularisant son slogan "Touche pas à mon pote !". Le printemps 1985 marque l'apogée de l'association avec un million de "petites mains" vendues et une grande fête place de la Concorde à Paris, qui devient annuelle. En 1988, SOS-Racisme appelle à voter François Mitterrand et connaît depuis une forme de déclin.

Source France Multiculturelle

mardi 9 juin 2009

Karima Delli, députée européenne.

Voici une biographie et une vidéo de la benjamine française au parlement européen. J'apprécie sa simplicité et sa gentilesse. C'est une femme de terrain et qui a de réel conviction politique.
Bon courage et bon travail à la députée européenne.




lundi 8 juin 2009

Meeting GPU (Global Peace & unity) à Londres en Novembre 2008.

Salma Yaqoob tient à rappeler que le 20 Novembre 2008 marque le 7è anniversaire de la guerre en Afghanistan. Cette guerre n'a fait qu'apporter des calamités autant du côté Afghan que Britannique.
Comment se fait que l'un des pays le plus puissant (les Etats-Unis) attaque l'un des pays le plus faible (Afghanistan). Elle pense que la solution n'est pas dans la guerre mais par la diplomatie et la voix politique.

Elle précise que le Pakistan qui n'avait connu ce type de tensions internes avant l'invasion de l'Afghanistan, jamais elle n'avait connu de mouvements de réfugié du Pakistan vers l'Afghanistan. Elle déplore le 2 poids, 2 mesures pour des morts de pays pauvres (Kashmir, Afghanistan et Palestine) et de pays occidentaux.


Elle demande aux musulmans britanniques d'affirmer leurs opinions malgré le sentiment anit musulman depuis quelques années. Ils doivent plus que jamais porter leur fois en Allah.


Européennes 2009 : perçée de l'extrême droite et de l'abstention

L’abstention vient d’atteindre un niveau record pour les élections européennes. Sur les 375 millions d’électeurs appelés aux urnes depuis jeudi, seuls 43,01% sont allés élire leurs eurodéputés. Selon cette estimation provisoire publiée par le Parlement européen, l’abstention est de 56,99%.

En 2004, elle était de 54,6%. Les sondages à la sortie des urnes confirment la tendance annoncée d’une victoire du Parti populaire européen (PPE) devant le Parti socialiste européen (PSE).

Comme l’avaient laissé entrevoir les sondages réalisés jeudi après le vote aux Pays-Bas, les partis eurosceptique et d’extrême-droite ont progressé grâce à la vague de défiance contre les gouvernements en place, dans le contexte de la crise économique et financière.
Le parti islamophobe néerlandais de Geert Wilders a remporté dès jeudi 17% des voix et quatre sièges.

En Hongrie, le parti d'extrême droite peut prétendre à un ou deux sièges. En Slovaquie, les ultranationalistes devraient obtenir leur premier siège. En Roumanie, le Parti de la Grande Roumanie (extrême droite) reviendrait sur la scène européenne avec deux sièges.

dimanche 7 juin 2009

Manifestion à South Bank devant le Théâtre National de Londres contre une pièce ‘raciste’


Une manifestation contre la pièce ‘Les Anglais sont des gens bien’ (England People Very Nice) s’est tenue à l’extérieur du Théâtre National. A un moment donné, une grande bannière a été érigée.

La pièce controversée de Richard Bean porte un regard sur l’immigration de l’East End de Londres. Elle est mise en scène par le directeur artistique du théâtre Nicholas Hytner qui indique que la pièce porte en dérision tous les stéréotypes de Français, Irlandais, Juifs, Bangladeshis, les Blancs de l’East End (Cockneys), les libéraux du quartier de Hampstead ainsi que d’autres.

Chaque stéréotype est placé à l’inverse de ce qui est attendu, cela démontre à quel point toutes les formes de racismes sont ridicules.

La protestation à l’extérieur a précédé un évènement Durant lequel, l’écrivain de la pièce Richard Bean était supposé discuter de son œuvre.

La protestation était réunie sous la bannière ‘Aimez le théâtre, haine contre le racisme', elle était organisée par le scénariste Hussain Ismail.

Le conseiller municipal Abjol Miah, responsable du parti RESPECT pour la circonscription de Tower Hamlets (Est de Londres) était également présent.

"Je suis un passionné du théâtre et je ne pense que le théâtre soit un parodie sournoise du racisme" affirme Hussain Ismai.

Il ajoute "Nous n’avons pas besoin que l’on nous enseigne ce qu’est le multiculturalisme par une certain élite institutionnelle qui ne représente pas celle de Londres. Ce que nous devons faire, c’est défier cette forme de racisme qui médiocre"

"C’est de la propagande raciste, c’est une pièce nulle". “Une pièce de ce type est indigne du théâtre national”

Ce théâtre a en partie été fondé par les minorités ethniques de Londres qui représentent 40 à 50 pour cent de la population de cette ville. Des gens comme David Bean et Nicholas Hytner, que présentement cette pièce ne sont pas exactement un exemple de la multiculturalité britannique

Hussain Ismai dénonce la main mise des males blancs de classe moyenne sur le théâtre national.
L’écrivain Irlandais Paul O'Brien, qui était venu de Dublin, a dit "William Butler Yeats en 1904 a fondé le théâtre de littérature Irlandaise qui a été par la suite le célèbre théâtre Abbey.
Il dit que le théâtre doit être un lieu de débats et lorsqu’il y a eu des émeutes en 1907, la représentation du playboy western fut accueillie chaleureusement.

Nous arrivons à ce que des personnes qui ne viennent pas au théâtre d’habitude s’intéressent et viennent. En abordant la nouvelle pièce, M. O’Brien affirme : Nous avons un problème avec cette pièce. Elle traite d’une communauté qui vit dans un quartier proche du théâtre qui ne viendrait dans le théâtre en temps normal.

Une audience de classe moyenne est divertie par des stéréotypes des classes populaires Irlandaise, Bangladeshi et Juive qui ne sont pas représentatives de ce quartier.

Cette pièce a besoin d’être montrée en dehors du théâtre National vers les autres quartiers afin qu’un débat soit engagé à propos du monde actuel.

La pièce peut être bénéfique dans l’espoir d’ouvrir une porte au sein des diverses communautés.

jeudi 4 juin 2009

Election européenne, ce dimanche.

Le Cran a réalisé une enquête sur la diversité au parlement européen, il y a encore du chemin malgré l’effet Obama. C’est toujours le même refrain, certaines personnes ne veulent pas laisser la place et cela permettra d'avoir un renouvellement au sein du parlement européen. Un article intéressant sur cette élection.

http://www.liberation.fr/politiques/0101571312-diversite-l-effet-obama-n-a-pas-dure-longtemps

mercredi 3 juin 2009

L'Emploi au Royaume Uni

Manifestation du syndicat Unite à Birmingham pour la préservation de l'emploi au Royaume Uni.Elle critique les plans de relance en faveur des institutions financières. Cet argent aurait été mieux investi dans l'industrie et le bâtiment afin de pérenniser et créer des emplois.

Elle affirme que les dérégulations et privatisations ont été un désatre pour le Royuame Uni. Elle fustige la classe politique britannique qui est dans une série de scandales autour des notes de frais et dépenses personnelles des membres de la Chambre des Communes.

Vidéo de Salma Yacoob.

http://www.youtube.com/watch?v=kvpHxk_3WFU&feature=channel_page

Salma Yacoob soutient la candidate Verte Felicity Norman pour les élections européennes du 4 juin.

Vidéo de Salma Yacoob avec la candidate verte.


mardi 2 juin 2009

Crise économique : la reprise toujours incertaine selon Paul Krugman

L’économie mondiale pourrait finalement avoir atteint le creux de la vague, mais il y a peu de chances que le redémarrage soit imminent, estime le prix Nobel d’économie Paul Krugman. M. Krugman, professeur d’économie à l’Université de Princeton aux Etats-Unis, qui a souvent été l’un des commentateurs les plus pessimistes sur le ralentissement économique mondial, a déclaré que la plupart des données suggèrent que la contraction de l’activité économique est sur le point de se terminer, mais qu’il ne voyait pas ce qui pourrait rétablir l’état de l’économie.« À peu près tous les indicateurs économiques publiés indiquent que la chute libre est parvenue à son terme, que nous sommes stabilisés, et que le pire du choc est passé », a déclaré M. Krugman. « Je ne pense pas que nous ayons touché le fond, mais nous n’en sommes plus très éloignés. Ma plus grande préoccupation c’est que nous ne touchions pas le fond pour ensuite rebondir, mais que nous touchions le fond et y restions. Il n’est pas évident de voir d’où viendrait la reprise. »

M. Krugman, qui a déjà accusé l’administration du président Barack Obama de n’avoir pris que des « demi-mesures » en essayant de lutter contre le ralentissement par un plan de relance budgétaire, a avertit à nouveau que les États-Unis n’avaient pas encore injecté assez d’argent dans l’économie pour soutenir une reprise. Sans aide supplémentaire, l’économie pourrait rester déprimée durant cinq ans, a-t-il mis en garde.
M. Krugman s’attend maintenant à ce que le cours du dollar baisse par rapport aux autres devises mondiales, à un moment où son statut de valeur refuge devient de moins en moins important pour les investisseurs. Il estime cependant qu’il y a peu de chances que l’Amérique connaisse une reprise tirée par une hausse de ses exportations, car bien que la baisse du dollar rende les produits américains plus compétitifs, le caractère mondial de la récession se traduit par une baisse de la demande dans le monde entier.

Source The Independent, 26 mai 2009

lundi 1 juin 2009

Portrait de Abjol Miah


Abjol Miah, est un politicien britannique, actif dans des associations de quartier et candidat pour les prochaines élections générales à la Chambre des Communes pour la circonscription de Bethnal Green et Bow Il est membre du parti RESPECT, il seconde George Galloway au sein du parti, il est le chef de l’opposition au sein l’arrondissement de Tower Hamlets (situé à l’Est de Londres), il a été travailleur social auprès des populations toxicomanes. Il est responsable de section RESPECT de Shadwell (quartier nord-est de Londres).
Miah est de d’origine Bangladeshi, Il a vécu dans la partie est de Londres (East London). Il parle l’Anglais et le Sylheti (langue du Nord-est du Bangladesh et de l’Inde. Il est également un membre éminent de la mosquée de l’est de Londres. Durant ,les dernières élections générales, Miah a remporté l’élection face à une des figures emblématique du parti Travailliste, le Professeur Michael Keith dans la circonscription de Shadwell. George Galloway a voyagé avec Miah au Bangladesh en Février 2005 afin de rencontrer les principaux responsables politiques ainsi que des membres de la famille de Maih pendant deux semaines dans la province de Sylhet d’où viennent une grande partie de ses administrés de Shadwell.

Extrait de cf, http://abjol4mp.com/index.php; http://wapedia.mobi/en/Abjol_Miah.