Cette région connaît un regain de violences depuis environ une semaine. Une offensive militaire lancée la semaine dernière contre les rebelles dans la région du Delta du Niger avait fait des centaines de morts, de blessés et de déplacements de populations. Le directeur général de Total Christophe de Margerie, qui accompagnait dans sa visite le dirigeant français a estimé le manque à gagner résultant des prises d'otages et sabotages à environ 500.000 barils par jour pour l'ensemble des pétroliers présents dans le delta.
La veille, le Premier ministre français avait proposé au président nigérian Umaru Yar'Adua d'"assister" l'armée nationale pour sécuriser la zone, en assurant "la formation d'unités" et en mettant "le cas échéant" des "moyens" à sa disposition pour contrer notamment le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend). Comme elle l’a fait avec le Niger pour sécuriser ses approvisionnements en Uranium, la France semble prête à soutenir la dictature nigériane au mépris des aspirations des peuples à une répartition équitable des revenus du pétrole.
Source France Multiculturelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire