jeudi 16 avril 2009

Etats-généraux de l'Outre-Mer : le LKP met en cause la sincérité de l'Etat

Les Etats-généraux de l'Outre-Mer pour régler tous les problèmes sur lesquels le LKP et le collectif du 5 février ont mis le doigt, démontrant aux Français hexagonaux qu'il y avait une France à deux vitesses commencent très mal. Si Nicolas Sarkozy et ses amis ont pensé qu'il suffisait d'une énième entourloupe, des effets de manche, des discours vaseux, pour tromper Elie Domota, c'est bien raté. Et pour cause, non seulement il n'y aura ni le LKP, ni le collectif du 5 février aux "assises" décrétées par le locataire de l'Elysée, et mieux encore, la volonté de diviser pour régner choisie par l’UMP est une échec total. Autrement dit, les élus ultramarins qui participeront à la mise en place de cette nouvelle usine à gaz risquent fort de perdre le peu de crédibilité qui leur reste après les grèves générales en Guadeloupe et Martinique. Les médias aux ordres et les propagandistes en tous genres en commençant par Christophe Barbier de l’Express pourront toujours essayer d’enfumer les Français, mais force est de constater que la machine est bel et bien grippée. Le porte-parole emblématique du LKP Elie Domota, qui a conduit une grève générale de 44 jours, refuse de participer aux états généraux car selon lui "tout a déjà été décidé par l'Etat". La sincérité de l’Etat à résoudre cette crise majeure par le consensus et le dialogue est donc largement entamée. Elie Domota propose, lui, de donner la parole aux Guadeloupéens, dans toutes les communes. « Les Etats Généraux ? C'est une mascarade. Ce ne sont ni les experts, ni les syndicalistes qui doivent avoir la parole, mais le peuple ».
Le LKP exprime clairement son refus de voir à nouveau sur la table ces vieilles recettes appliquées jusque là à ces derniers comptoirs coloniaux.

Source France Multiculturelle

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