vendredi 12 juin 2009

Manuel Valls trouve que les afro-européens d'Evry ne sont pas assez blancs

Belle image de la ville d'Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos…" La phrase a été marmonnée, mercredi 10 juin, par Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry (Essonne), alors qu'il était filmé par Direct 8 pour l'émission "Politiquement parlant", parcourant les allées d'une brocante à Evry, et équipé d'un micro-cravate. Après le reportage, le député socialiste s'explique sur le plateau de Direct 8 : "Evidemment avec les stands qu'il y avait là, [j'avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n'est que cela, (…) ça n'est que cette brocante, alors que j'ai l'idée au fond d'une diversité, d'un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. On peut le dire, ça ? (…)" "On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues", poursuit-il. Rappelons que Manuel Valls a été élu grâce aux voix de cela même qu’il trouve aujourd’hui pas assez blanc pour sa ville d’Evry, grâce à ces citoyens afro-européens des DOM TOM et des anciennes colonies française d’Afrique et d’Asie. Concernant l’abstention et la débâcle du PS aux européennes, elle est le fait d’une part de l’incompétence politique du parti de Mr Valls et de son incapacité permanente à entendre les classes sociales les plus modestes.

D’autre part, il est urgent que mr Valls intègre le fait que l’electorat afro-européen n’appartient pas au PS ou à quelconque autre parti ! Nous sommes en démocratie, les voix ne s’achètent pas et les électeurs n’appartiennent à personne !

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